Dans le développement d’applications web, les images occupent une place centrale. Elles enrichissent l’expérience utilisateur, valorisent les contenus et apportent une dimension visuelle essentielle. Mais elles peuvent aussi devenir un véritable poids… au sens propre comme au figuré.
Chez Doing, nous avons récemment travaillé sur un projet où les images représentaient un véritable défi technique et écologique. Chaque saison, plusieurs milliers de photos étaient stockées sans optimisation, ce qui entraînait :
- Une explosion des besoins en stockage.
- Des temps de réponse extrêmement longs.
- Un impact énergétique non négligeable dû au transfert massif de données.
Un exemple concret
Pour une seule saison, le dossier images représentait 5,4 Go.
En ajoutant la saison suivante (été ou hiver), nous nous retrouvions face à un volume difficilement soutenable sur le long terme.
En parallèle, les requêtes applicatives nécessitaient parfois près d’une minute pour charger l’ensemble des images. Autant dire que l’expérience utilisateur en prenait un coup.
La solution mise en place
Notre objectif était double :
- Réduire drastiquement la taille des images sans dégrader leur qualité perçue.
- Améliorer la vitesse des échanges serveur/client, et donc l’expérience utilisateur.
Pour y parvenir, nous avons mis en place plusieurs actions :
- Diminution automatique de la qualité des images à 75% (quasi imperceptible pour l’œil humain).
- Conversion au format WebP, plus léger et performant que le JPEG classique.
- Traitement automatique des nouvelles photos dès leur insertion, afin d’éviter de relancer manuellement des scripts.
Les résultats obtenus
Les bénéfices se mesurent immédiatement, autant sur l’espace disque que sur les performances applicatives :
Comparatif avant/après optimisation
Impact sur les performances
Au-delà des chiffres : une démarche d’éco-conception
Cette optimisation ne se limite pas à une amélioration technique. Elle s’inscrit pleinement dans notre démarche d’éco-conception :
- Moins de stockage = moins de serveurs mobilisés, moins d’énergie consommée.
- Moins de données transférées = une navigation plus rapide et moins gourmande en ressources.
- Une meilleure efficacité énergétique des services numériques.
En d’autres termes, chaque image optimisée contribue à réduire l’empreinte carbone du projet.
Conclusion
Ce travail sur les images illustre bien l’esprit de Doing : chercher en permanence des solutions simples, efficaces et responsables.
Optimiser les images, ce n’est pas seulement accélérer une application. C’est aussi penser un numérique plus sobre, au service des utilisateurs et de l’environnement.